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Institut Français

Le manque de médecins à la campagne

Vocabulaire

  • Fleurir : apparaître ici et là en grande quantité
  • La pénurie : le manque (pas assez de …)
  • Un trompe-l’œil
  • Creuser les inégalités : les accentuer, les augmenter, les aggraver
  • Le Conseil de l’Order des médecin : l’association nationale des médecins
  • Un praticien : un médecin en activité
  • Le patient : le « lient » d’un médecin
  • Un chirurgien : un médecin qui fait des opérations
  • La profession se féminise : il y a de plus en plus de femme qui font ce travail
  • La parité : le même nombre de femmes et d’hommes
  • Un psychiatre : un médecin qui s’occupe des personnes qui ont des maladies mentales (graves)
  • Un dermatologue : un spécialiste de la peau
  • L’ophtalmologie : la médecine des yeux
  • Prégnant : évident

 

« Commune cherche médecin ». Les petites annonces fleurissent. Jusqu’à 5 500 euros nets sont promis à tout généraliste acceptant de s’installer à Vouillé, dans les Deux-Sèvres. 8 000 euros bruts dans le village de Marolles-les-Braults, dans la Sarthe. Près de 10 000 communes en France cherchent un médecin. Le Conseil National de l’Ordre des médecins prévient : la pénurie s’aggrave. Si le nombre total de praticiens affiche une légère hausse (+ 0,5% sur un an), ce sont des chiffres en trompe-l’œil, gonflés par les médecins en retraite, qui exercent encore un peu. Mais jusqu’à quand ?

Non-renouvellement générationnel

Un généraliste sur 4 à plus de 60 ans et à peine 1 sur 5 a moins de 40 ans. Et ce non-renouvellement des générations creuse les inégalités. Paris compte 6 fois plus de médecins généralistes par habitant que l’Ain où l’Eure, et davantage que de nombreux départements, selon une carte du syndicat de médecins MG France. Parmi les solutions possibles : l’ouverture de maison de santé, l’appel aux médecins étrangers ou la régulation, qui obligerait les jeunes à s’installer à la campagne. Mais le Conseil national de l’Ordre des médecins rejette cette solution.

  • Jean-Christophe Batteria, vous nous avez rejoints, ce rapport là dans le sujet c’est pour les généralistes, mais ce rapport indique une situation totalement inverse pour les spécialistes.
  • Chez les spécialistes, toutes les professions n’évoluent pas de la même façon. Bilan : il y a en effet de plus en plus de spécialistes. En France, ils étaient 105 764 exactement en 2010, aujourd’hui ils sont plus de 110 000. Une augmentation donc de 4 %. Et si on s’intéresse plus spécifiquement aux chirurgiens, l’augmentation en 8ans elle est de 8 % entre 2010 et 2018, à moduler du fait que les chirurgiens ne représentent que 12 % du total des spécialistes.
  • Et alors chez les spécialistes aussi la profession se féminise !
  • C’est vrai ! Chez les anciens les plus de 60 ans, il n’y avait que 20 % de femmes. La génération d’après, les moins de 40 ans, pratiquement la parité, 46 % de femmes et si on regarde le bas de la pyramide des âges, chez les jeunes, ça y est la bascule est faite, il y a désormais plus de femmes que d’hommes.

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